La croissance des besoins en calcul numérique ne cesse de progresser. Le calcul intensif ne concerne plus seulement les applications traditionnelles (climat, astrophysique, mécanique des fluides, ...) mais voit la montée en puissance d'autres disciplines (modélisation du vivant, nanotechnologies ...) et l'émergence de nouvelles communautés (santé, SHS).
Compte tenu de l'évolution des technologies et de leur coût, la puissance de calcul déployée, en particulier au sein d'infrastructures mutualisées comme les mésocentres, est amenée à s'amplifier encore dans les années à venir, confrontant au quotidien les personnes en charge de leur fonctionnement et leurs utilisateurs à de nouvelles problématiques à la fois techniques, scientifiques et administratives.
Cette évolution s'accompagne d'une multiplication des outils (middleware, compilateurs, applicatifs ...) qui rend encore plus complexe leur mise à disposition sur les machines de calcul pour les utilisateurs.
Ces dernières années ont vu l'explosion de techniques destinées à facilité le portage, la maintenance et les mises à jour des logiciels et applications des utilisateurs.
Ainsi, l'avènement de nouveaux types de systèmes de paquets ou des conteneurs (container) ouvrent des perspectives intéressantes pour le déploiement, mais aussi la reproductibilité des installations de logiciels. Ils sont devenus des outils incontournables pour l'administration système de machines de calcul. Ce sont aussi des avancées importantes pour les utilisateurs, leur permettant de porter facilement leur code sur l'échelle de la pyramide du calcul : de leur portable aux machines de niveau européen.
Ils s'accompagnent d'avancées dans d'autres domaines connexes comme la problématique du stockage ou les évolutions des schedulers.
